Les décombres de la finitude,
Avec Les décombres de la finitude, Tarik Hayward prévoir d’investir LE CABANON, espace d’exposition pour l’art contemporain situé à l’Université de Lausanne, en intervenant directement sur la construction en bois qui l’occupe et lui donne son nom. Travaillant à partir d’un substrat terreux, l’artiste interrogera les rapports entre les éléments de structure, qui donnent à l’objet architectural sa solidité, et la matière organique à laquelle ils seront confrontés. L’exposition, d’une durée de quatre mois et dont le commissariat est assuré par Ascanio Cecco, donnera à voir une œuvre monumentale, sujette à des dialogues constants entre son caractère à la fois stable et évolutif, dans une confrontation des espaces qu’elle évoque et des moments architecturaux auxquels elle renvoie. Ces réflexions feront par ailleurs l’objet d’une journée de conférences organisée au sein de l’Université, ainsi que de divers événements, notamment crées en collaboration avec des espaces d’art lausannois. Infos pratiques : Les décombres de la finitude, du 20 février au 29 mai 2015, LE CABANON, Université de Lausanne, Bâtiment Anthropole, CH-1015 Lausanne. Heures d’ouverture : Lu-Ve : 8h – 19h, Sa : 10h – 17h. En savoir plus
Tarik Hayward
Né en 1979 à Ibiza, Tarik Hayward vit à la Vallée de Joux. Il conçoit son travail comme «une série d’expériences techniques réalisées dans l’urgence d’un besoin non défini». L’artiste travaille essentiellement sur des principes physiques liés aux assemblages et aux forces de cohésion et d’incohésion entre les objets, et au sein des matières et des structures. Il s’appuie sur une recherche technique, une forme d’ingénierie primitive, d’architecture de la nécessité, où les matériaux et les principes structurels qui les lient expriment une logique qui leur est propre. On pense à la fabrication de certaines utopies communautaires. On pense aux déserts américains. On pense également à l’arrière-cour de milliers de bricoleurs obsessionnels exhibant leurs trouvailles sur YouTube. En bref, Tarik Hayward s’intéresse à l’aménagement matériel de situations de crises, économiques, naturelles ou personnelles: « Je travaille avec des ruines. Les ruines du modernisme et de l’art minimal, peut-être, les ruines de l’artisanat, d’un certain modèle économique, ou simplement les ruines de mon enfance et du terrain de jeux perdu ». En savoir plus