Soutien Alenka Chenuz
De 2017 à ce jour, je suis ma formation à l’Ecole supérieure d’art dramatique Les Teintureries. Durant les deux premières années de formation, des cours réguliers et des ateliers approfondis dirigés par des artistes reconnu.e.s dans des domaines très variés, m’ont été donnés. Dès la fin de la première année, l’un des travaux a donné lieu à des présentations publiques, aux Teintureries d’abord, puis dans des institutions reconnues telles que l’Arsenic, en fin de deuxième année. J’y ai appris les enjeux essentiels des grandes écritures – qu’elles soient classiques ou contemporaines, j’ai pu aborder l’écriture de plateau, toujours dans le souci du rapport au public et du jeu. Grâce à ces deux premières années, j’ai découvert diverses formes de physicalités, en passant aussi par l’expression vocale, l’improvisation, le jeu face à la caméra, et les différentes techniques du masque. En soutien à cette exigence pratique, j’ai bénéficié d’une formation théorique et dramaturgique et j’ai développé un compagnonnage fort avec mes camarades de classe. Je débute aujourd’hui ma troisième année de formation. Cette dernière année me semble importante dans l’optique de mon insertion professionnelle et de ma recherche artistique future et le soutien de la fondation Engelberts me permet de l’envisager sereinement.
Alenka Chenuz
Alenka a rejoint l’école Supérieure d’Art Dramatique des Teintureries à Lausanne en 2017 après deux formations à Paris, au Studio d’Asnières et aux Ateliers du Sudden. Membre de la Compagnie "Les Lendemains d’Hier", elle joue de nombreuses fois en France, dans par exemple: La Nuit des Rois de Shakespeare ou encore, dans un répertoire plus contemporain: Passage de la Comète de Vincent Farrasse. Elle pratique également le chant lyrique et l’improvisation dans l’Association Vaudoise des Ligues d’Improvisations ou encore, participe à de nombreux courts-métrage. Aujourd’hui elle fonde à Lausanne la compagnie "Alors voilà" avec Amélie Vidon. Elles deux ont décidé de s'interroger sur les tabous : pourquoi et comment une société décide de ce sur quoi on fait silence? Comment parler des tabous au théâtre ? Comment en abolir certains ? Pourquoi continue-t-on de les perpétuer sans connaître leur nature et leur origine ? Elles ont défendu en 180 secondes leur premier projet Y a pas de mal , dans le cadre du festival C’est déjà demain.neuf à Genève et ont été lauréates du concours. En mai 2020, elles auront l’opportunité de jouer leur spectacle au théâtre du Loup. En savoir plus